Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, on assiste à une hausse vertigineuse des attaques sur Internet : escroqueries, arnaques et phishing infestent les boites e-mail. Jouant sur la peur ambiante du virus, les cybercriminels usent de tous les stratagèmes imaginables pour soutirer de l’argent aux internautes et s’enrichir à leur dépends. Tour d’horizon des principaux pièges à éviter.

• 1. 1. L’Attestation de déplacement dérogatoire.
        L’indispensable Attestation pour sortir de chez soi avec un motif valable fait l’objet de nombreux trafics. Certains sites vous proposent de la préremplir dans le but de récupérer vos informations personnelles et de les exploiter (voir plus loin « Les e-mails de phishing »). D’autres n’hésitent pas à vous la vendre à prix d’or (jusqu’à 100 €) !
        Il est désormais possible de remplir une attestation de déplacement dérogatoire en ligne ssur le site du Ministère de l’Intérieur. Le même site permet de télécharger un Justificatif de déplacement professionnel.
     2. La vente de matériel de protection.
        On ne compte plus les annonces proposant des masques de protection FFP2 ou des gels hydroalcooliques au prix fort, évidemment. Le risque est grand de recevoir du matériels non homologué (qui ne sera pas efficace) ou périmé. 10 000 annonces frauduleuses ont déjà été retirées à la demande de l’autorité de régulation. Beaucoup provenaient pourtant des principales plateformes de vente en France*…
     3. La vente de tests de dépistage du Covid-19.
        On peut être étonné de trouver des tests de dépistage du coronavirus sur Internet quand on sait à quel point ils manquent pour dépister les malades. Il s’agit bien évidemment de tests non homologués, voire de faux, dont les résultats n’ont aucune valeur.
     4. La vente de remèdes miracles.
        Les débats sur l’efficacité des médicaments contre le Covid-19, notamment l’hydroxychloroquine, font rage. Et malheureusement, il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin pour vous protéger. Pourtant, la vente de faux médicaments connaît également un véritable boom sur internet : antiviraux, antibiotiques, paracétamol et bien évidemment antipaludiques (chloroquine et hydroxychloroquine)… Rappelons qu’en France, seuls les médicaments non soumis à prescription médicale peuvent être commercialisés en ligne. L’ordre national des pharmaciens tient à jour la liste des sites français autorisés à vendre des médicaments. N’achetez jamais de médicaments sur un site non autorisé, et encore moins des médicaments vendus sur ordonnance : il peut s’agir de faux dont la formule sera inefficace, voire dangereuse pour votre santé.
     5. La carte interactive pour repérer les gens infectés.
        Si le gouvernement envisage de lancer une application StopCovid pour le déconfinement, toutes les autres cartes ! Ce de géolocalisation permettant de repérer autour de soi les personnes malades du covid-19 sont des faux ! Ce type d’application n’existe pas pour le moment.
     6. Les faux e-mails de demandes de dons.
        Certains escrocs sont passés maîtres dans l’art d’envoyer de faux e-mails semblant émaner d’organismes de santé, d’associations caritatives, de grandes entreprises engagées ou encore de plateformes de collecte de dons. Emu par la promesse de financer la recherche contre le coronavirus ou d’aider le personnel soignant des hôpitaux, vous versez de l’argent qui va alimenter le compte bancaire du faussaire. Avec le risque supplémentaire que vos coordonnées bancaires soient récupérées à des fins frauduleuses… C’est hélas la double peine pour ceux qui se font duper.
     7. Les e-mails de phishing (hameçonnage en français).
        L’hameçonnage consiste à vous envoyer un faux e-mail destiné à capter vos données personnelles.
        La mécanique est la même que pour les dons : l’inquiétude face au virus vous pousse à ouvrir un e-mail relatif à l’épidémie, provenant d’une institution gouvernementale ou médicale.
        Pour faire un don ou recevoir des conseils, vous saisissez votre email, votre adresse, votre numéro de téléphone, voire votre numéro de sécurité sociale, de carte d’identité ou vos coordonnées bancaires…
        Ces informations peuvent simplement être utilisées pour vous bombarder d’emails commerciaux, mais elles peuvent aussi servir à usurper votre identité pour détourner vos prestations sociales, souscrire un abonnement télécom, voire souscrire un crédit à la consommation.
     8. Les malwares.Il s’agit toujours de faux e-mails semblant provenir d’une agence de santé gouvernementale (comme santé Public France) ou internationale (comme l’OMS). Mais cette fois, ils contiennent une pièce jointe qui, quand on l’ouvre, installe un logiciel malveillant sur votre PC (Malware est l’abréviation de malicious software, soit en français, logiciel malveillant). Celui pourra capter vos données personnelles, répandre des spams, ou même paralyser votre ordinateur avec une demande de rançon pour le débloquer.

Malgré toutes les mises en garde, il n’est vraiment pas évident de détecter tous les pièges tendus tant les arnaqueurs sont imaginatifs. C’est pourquoi AvoCotés a créé une assurance Internet qui vous protège contre les dangers liés à l’usage d’Internet. Découvrez ici tous les avantages de cette assurance très précieuse pour les utilisateurs réguliers d’Internet.

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*Source : www.lemonde.fr/policejustice/article/2020/03/21/coronavirus-les-escrocs-tentent-de-profiter-de-la-crise_6033936_1653578.html

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